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Diplômes EFPG 2008, le plein d’énergie pour des ambitions internationales |
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Révision :
28 janvier 2009 |
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Diplômes EFPG 2008, le plein d’énergie pour des ambitions internationales
Le 25 janvier dernier, l’EFPG, future Pagora, a
remis leurs diplômes aux ingénieurs de la promotion 2006.
La cérémonie s’est
déroulée en présence d’enseignants, d’étudiants et d’industriels, sous la
présidence d’honneur d’une personnalité internationale : Teresa Presas,
directrice générale de CEPI (Confederation of European Paper Industries) et
présidente de l’ICFPA (International Council of Forest and Paper Associations).
Anne Pandolfi (14 février 2008)
De nouvelles ambitions pour les 100 ans à venir
Dominique Lachenal, directeur de l’EFPG, a ouvert la remise des diplômes en déclarant que cette année
encore cette cérémonie est l’occasion de mesurer la réussite de l’école.
En effet, ses diplômés accèdent
rapidement à des carrières passionnantes et des salaires élevés. D’ailleurs, la moitié des sites papetiers
français n’est-elle pas aujourd’hui dirigée par des ingénieurs EFPG ? Pourquoi un tel succès dans le contexte
chahuté de nos industries ? Pourquoi les diplômés de l’EFPG bénéficient-ils d’un si bon placement et de si bons emplois ?
La réponse tient en deux points :
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L’EFPG entretient depuis toujours des
liens étroits avec l’industrie : une situation plutôt exceptionnelle dans le
paysage de l’enseignement supérieur en général et des écoles d’ingénieurs en
particulier. Dirigée en grande partie par des industriels, l’école est
profondément soutenue par les secteurs liés au papier et à l’impression. |
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L’EFPG appartient aux Grandes Écoles
françaises : le prestige et l’élitisme du diplôme d’ingénieur le rendent très
attractif auprès des jeunes qui font confiance aux écoles d’ingénieurs pour
les préparer efficacement aux métiers scientifiques et techniques. |
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L’EFPG est dans un monde qui bouge beaucoup. Elle est rattachée au groupe Grenoble INP qui se réforme en six écoles
proposant 22 filières de formation. Dans ce groupe, l’EFPG est la seule école à ne pas être restructurée.
Toutefois, elle doit répondre à de nouvelles exigences.
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Développer sa filière internationale
: l’école s’y engage via la mise en place d’un Dual Master en collaboration
avec plusieurs universités européennes. |
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Élargir ses enseignements aux
biomatériaux : cette thématique traitée depuis plusieurs années dans ses
activités de recherche, est en cours d’intégration dans son offre de
formation. |
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« Avec son nouveau nom – Pagora, École Internationale du Papier, de la Communication Imprimée et des Biomatériaux –
et sa couleur orange, flamboyante et dynamique, » conclut Dominique Lachenal, « notre école, après avoir fêté son Centenaire, s’engage avec confiance dans le futur avec de nouvelles ambitions
pour les 100 ans à venir ».
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François Vessière |
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Dominique Lachenal |
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Le plein d’énergie au contact des jeunes diplômés
« Chaque année, la remise des diplômes est un moment où je fais le plein d’énergie au contact des jeunes diplômés
qui ont choisi de faire carrière dans nos industries ! » s’est exclamé
François Vessière.
Pour le président du conseil d’administration de l’EFPG, en intégrant pleinement le groupe Grenoble INP,
la future Pagora fera partie d’un institut technologique puissant : un défi très enthousiasmant déjà en train de s’accomplir.
Déjà connue et reconnue pour former les meilleurs éléments des industries liées au papier et à la communication imprimée,
l’école trouvera en Grenoble INP un appui de taille pour développer son offre de formation au niveau international.
Le bon camp, celui du papier
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Teresa Presas |
Le message adressé par Teresa Presas aux jeunes diplômés est enthousiaste : « Je vous félicite car vous avez choisi le bon camp,
celui du papier ! ». Produisant un matériau omniprésent, pérenne et durable, « le secteur du papier a une triple dimension – les
personnes, la planète, le profit – qui s’inscrit bien dans un monde que nous
voulons renouvelable ».
Diplômée de psychologie, Teresa Presas a été directrice Environnement de Tetra Pak avant d’être nommée directrice générale de la confédération des industries européennes des pâtes et papiers (CEPI) en 2003. Elle préside également le conseil international des associations forestières et papetières (ICFPA) depuis 2006.
Nommée docteur honoris causa en septembre 2007 par l’université de technologie d’Helsinki (TKK), elle est reconnue comme une figure de référence en ce qui concerne le devenir des industries forestières et papetières et comme un modèle d’inspiration, de par sa carrière, pour les jeunes étudiants et scientifiques.
La CEPI, forte de ses 17 membres – des associations nationales représentant 856 entreprises –, poursuit trois objectifs :
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améliorer la compétitivité de
l’industrie papetière dans un cadre politique européen, |
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contribuer à développer un contexte
favorable pour cette industrie, |
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améliorer son image et sa réputation. |
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Compétitive, flexible, leader en innovation, l’industrie papetière européenne n’en est pas moins numéro un en termes d’utilisation efficace des ressources et s’impose comme un modèle de développement durable.
« La vision de CEPI », insiste Teresa Presas, est de « faire de l’industrie papetière européenne l’exemple montrant comment compétitivité et développement durable peuvent aller de pair ».
Politique d'énergie renouvelable, système d'échange d'émission CO2, prévention et réduction intégrées de la pollution (IPPC) figurent d’ailleurs en tête des priorités de la confédération.
Des travaux d'étudiants de qualité récompensés par Arkema et Tembec
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Lucile Mongiatti, lauréate du Trophée Arkema 2007
et Pierre Larnicol (Arkema) |
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Romain Duneau, lauréat
du Prix Tembec 2007 |
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Alexis Métais, lauréat du Prix Tembec 2007
et Gérard Bontemps (Tembec France) |
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Trois projets de fin d’études réalisés par des étudiants de la promotion
sortante (2007) et portant sur les fibres ont été récompensés par
Arkema
et par
Tembec.
Pour sa troisième édition, le Trophée Arkema (et un chèque de 2000 €) a été
remis par Pierre Larnicol, directeur Marketing & Commercial Industrie Papetière,
à Lucile Mongiatti, pour son étude comparative des méthodes de caractérisation
des groupes phénoliques contenus dans les lignines de la pâte. Une nouvelle
méthode, mise au point au sein du laboratoire de recherche de l'école (LGP2),
s'est révélée plus simple et plus fiable. Elle permettra d'optimiser le procédé
de blanchiment des pâtes chimiques en rendant leur chimie plus efficace.
Pour sa première édition, le Prix Tembec de 2000 € a été décerné par
Gérard
Bontemps, directeur général de Tembec France, à deux étudiants :
Romain Duneau
pour son étude sur la fonctionnalisation de la cellulose par oxydation et
Alexis Métais pour son travail sur l’optimisation des coûts de revient de la nouvelle
ligne de blanchiment de l’usine de Saint Gaudens.
Ne jamais s’arrêter d’apprendre
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Paolo Cecconi, ingénieur EFPG (VAE)
et Dominique Lachenal |
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Ingénieurs EFPG, promotion 2006, et Teresa Presas (CEPI) |
Un étudiant particulier de la promotion 2006 a été le premier à recevoir son
diplôme : Paolo Cecconi, directeur technique de la papeterie Anunciata France,
premier ingénieur diplômé de l’EFPG par la voie de la Validation des Acquis de
l’Expérience (VAE).
Un cas exceptionnel car l’obtention de ce diplôme a exigé un
investissement fort et une volonté sans faille de la part de Paolo Cecconi qui a
mené de front la constitution d’un dossier conséquent sur son expérience et la
bonne marche de ses activités professionnelles. « Ne vous arrêtez jamais
d’apprendre » a-t-il déclaré, très ému, à ses jeunes collègues de promo,
«
Sachez transformer les compétences que vous allez acquérir au cours de votre
parcours professionnel en ayant du respect pour l’entreprise, pour son personnel
et pour l’engagement de la société dans le développement durable ».
Les jeunes ingénieurs ont reçu leurs diplômes des mains de
Dominique Lachenal,
François Vessière, Patrick Jeambar, vice-président Papiers Spéciaux d’Ahlstrom,
et Jean-Luc Dominici, consultant International Paper. Humour et connivence
étaient au rendez-vous : les diplômés ont évoqué leur plaisir d’avoir étudié
dans une « promo avec beaucoup de convivialité » et rendu hommage à leurs
enseignants. Disposant tous d’un emploi – pour certains à l’étranger -,
titulaires de postes à responsabilités, exerçant des fonctions de plus en plus
liées à l’environnement, tous ont témoigné des nombreuses portes qui leur sont
ouvertes depuis leur sortie de l’EFPG.
Remerciements
L'EFPG adresse ses vifs remerciements aux sociétés
Voith et
Arkema qui,
cette année encore, ont généreusement sponsorisé cette manifestation.