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1 - Préambule |
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Les activités humaines génèrent des données. Il en a toujours été ainsi et, plus notre civilisation se développe, plus le
volume de ces données croît. Aujourd'hui, les données sont de plus en plus souvent gérées par des moyens informatiques. Le mot
"informatique" lui-même résulte de la contraction de "information" et "automatique" -- l'informatique est donc
la technique qui permet le traitement automatique de l'information. |
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Dans les entreprises, on manipule souvent des données ayant la même structure. Prenons l'exemple de la liste des membres du
personnel : pour chaque personne, on enregistre le nom, le prénom, le sexe, la date de naissance, l'adresse, la fonction dans
l'entreprise, etc. Toutes ces données ont la même structure ; si elles sont gérées par des moyens informatiques, on dit qu'elles
constituent une base de données. On utilise aussi le sigle BDD, et le terme anglais
correspondant est Data Base. |
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Définition : une base de données est un ensemble structuré de données, géré à
l'aide d'un ordinateur. |
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Certains auteurs restreignent la définition précédente en précisant "...un grand ensemble de données...". Cela
n'a aucun sens, pour les deux raisons suivantes : |
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la définition d'une BDD se réfère à la manière dont sont gérées les données (elles forment un ensemble structuré).
Cette manière n'a aucun rapport avec le volume des dites données ; |
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d'un point de vue théorique, la définition d'un "grand" ensemble de données est parfaitement arbitraire. Nul ne
sait à partir de quelle taille un ensemble devient "grand". |
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On rajoute parfois deux conditions supplémentaires à la définition précédente : |
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exhaustivité : la base contient toutes les informations requises pour le service que l'on en
attend ; |
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unicité : la même information n'est présente qu'une seule fois (pas de doublons). |
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Reprenons l'exemple de la base de données du personnel. Elle est utilisée pour la paye mensuelle, pour l'avancement,
les mutations, les mises à la retraite, etc. L'exhaustivité est indispensable pour le personnel, car la personne qui est
absente de la base... n'est pas payée. L'unicité est importante pour l'employeur, car la personne qui est enregistré deux fois...
risque de toucher double paye ! |
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Les bases de données sont très utilisées dans les entreprises. Outre la liste des membres du personnel, on y trouve
tout ce qui concerne : |
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les fournisseurs |
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les clients |
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les prospects |
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les contacts |
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les commandes |
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les factures |
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les produits et services |
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le stock |
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le personnel |
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les salaires et les charges correspondantes |
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le commerce électronique, etc. |
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Les bases de données se sont introduites plus tardivement dans les établissements d'enseignement, qui n'ont pas les
mêmes besoins que les entreprises. Cependant, à titre d'exemple, on trouve à l'EFPG : |
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la liste des matériels (création récente) |
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la liste des contacts (id) |
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la base de données de la Cellulose (liste des anciens élèves de l'EFPG) |
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la base de données bibliographique du CERIG (n'est plus alimentée depuis décembre 2001) |
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le journal du serveur web du CERIG (depuis octobre 2000) |
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Bien entendu, les bases de données existaient avant l'introduction de l'informatique au milieu du vingtième siècle, mais
elles ne portaient pas encore ce nom. Pour stocker l'information, on utilisait des fiches, regroupées dans des boites appelées fichiers.
Initialement, les fiches étaient triées manuellement. Avec l'introduction des perforations, le tri devint mécanique, puis
électromécanique. Le développement des bases de données gérées par des moyens informatiques a rendu obsolètes ces anciennes techniques. |
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2 - Le stockage des données (les tables) |
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Des données ayant même structure peuvent être rangées dans un même tableau. Dans le cas de la liste des membres du
personnel, la première colonne contiendra les noms, la seconde les prénoms, la troisième le sexe, la quatrième la date de naissance,
etc. La caractéristique d'un tel tableau est que toutes les données d'une même colonne sont du même type. Dans une base de
données, un tel tableau s'appelle une table. Ci-dessous se trouve un exemple simple de table : |
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Nom |
Prénom |
Sexe |
Adresse |
Ville |
Code postal |
Durand |
Pierre |
M |
31 rue des champs |
Uriage |
38410 |
Chose |
Stéphanie |
F |
2 place Stanislas |
Nancy |
54000 |
Trombe |
Jean |
M |
18 cours de la libération |
Grenoble |
38001 |
etc. |
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Dans une table, les termes ligne et enregistrement
sont synonymes. Il en est de même pour les termes colonnes et champs.
En anglais : row et column. |
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La table d'une base de données ne doit pas être confondue avec la feuille de calcul d'un tableur. Cette dernière est
également constituée d'un tableau, mais toutes les données d'une même colonne ne sont pas forcément du même type. Dans le
cas où elles le sont, la feuille de données peut facilement être transformée en table par importation. Par contre,
l'exportation d'une table de SGBD vers un tableur est théoriquement toujours possible. En pratique il faut, dans les deux cas,
disposer du filtre qui permet à l'un des logiciels de lire le format de l'autre. A défaut, on peut exporter en mode texte (avec
délimiteur) dans un logiciel, puis réimporter dans l'autre. |
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3 - Le logiciel (SGBD) |
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Le logiciel qui gère une base de données s'appelle un système de gestion de base de données.
On le désigne généralement pas son sigle SGBD (DBMS en anglais, pour Data Base Management System). En
fait, il devrait s'appeler "logiciel de gestion de base de données" car, en informatique, le mot "système" désigne
généralement l'ensemble matériel + logiciel. Mais l'expression SGBD est consacrée par l'usage, et nous n'avons pas d'autre choix que
l'adopter. |
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Tous les SGBD présentent à peu près les mêmes fonctionnalités. Ils se distinguent par leur coût, par le volume de
données qu'ils sont capables de gérer, par le nombre d'utilisateurs qui peuvent interroger la base simultanément, par la facilité avec
laquelle ils s'interfacent avec les autres logiciels d'application utilisés par l'entreprise, etc. |
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Il existe des bases de données de toutes tailles, depuis les plus modestes (une liste des numéros de téléphone
utilisée par une seule personne), jusqu'aux plus grandes (la base des données commerciales d'un magasin à succursales multiples,
contenant des téraoctets de données ou plus, et utilisée par le service marketing). |
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Le nombre d'utilisateurs utilisant une base de données est également extrêmement variable. Une BDD peut servir à une
seule personne, laquelle l'utilise sur son poste de travail, ou être à la disposition de dizaines de milliers d'agents (comme dans
les systèmes de réservation des billets d'avion par exemple). |
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Les éditeurs de SGBD se partagent un
marché mondial en lente
régression depuis deux ans : 8-9 milliards de dollars en 2000, 7-8 milliards en 2001 et 6-7 milliards en 2002, les chiffres variant
quelque peu selon les sources. Les principaux éditeurs (avec leurs parts de marché en l'an 2002, calculées sur le chiffre d'affaires)
sont : |
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IBM (36 %), éditeur des SGBD DB2 (développé en interne - mis sur le marché en 1984) et Informix (obtenu par rachat de
l'entreprise correspondante en 2001 ; la société Informix avait été créée en 1981. Une
version bridée de DB2
vient d'apparaître sur le marché, où elle concurrence SQL Server de Microsoft ; |
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Oracle (34 %), éditeur du SGBD qui porte le même nom. Cette entreprise a été créée en 1977 ; |
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Microsoft (18 %), éditeur de trois SGBD. SQL Server est destiné aux gros systèmes, Access est un produit de bureautique
professionnelle, et Foxpro est destiné aux développeurs. L'arrivée de Microsoft sur le marché des SGBD date du début des années
90 ; |
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Sybase (<3 %). Cette entreprise, qui a été créée en 1984, est aujourd'hui marginalisée. |
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Ces chiffres recouvrent des réalités contrastées, quand on les
fractionne par plate-forme.
Dans le monde Unix, Oracle est en tête avec 62 %, suivi d'IBM (Informix compris) avec 27 %, alors que Microsoft n'est pas présent
sur ce marché. Dans le monde Windows, Microsoft a pris la tête avec 45 %, suivi d'Oracle avec 27 % et d'IBM avec 22 %. |
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Le classement par nombre d'exemplaires (ou licences) vendus est très différent. Il met en avant les SGBD conçus pour
gérer les bases de taille modeste ou modérée. Dans ce domaine l'éditeur Microsoft, qui vend plusieurs millions d'exemplaires
de son logiciel Access par mois, pulvérise tous les records. L'usage des SGBD se démocratise à toute vitesse, bien qu'un SGBD soit plus
difficile à maîtriser qu'un traitement de texte ou un tableur (pour ne citer que les logiciels les plus courants). L'image du SGBD
servant uniquement les très grosses bases, propriété d'une grande multinationale, fonctionnant sous Unix sur une machine
monstrueuse, géré par un administrateur dictatorial, et coûtant un prix fou -- a vécu. Bon débarras ! |
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Les analystes pensent que le marché des SGBD fonctionnant sous Windows rejoindra celui des SGBD fonctionnant sous Unix
en 2003 (pour le nombre de logiciels vendus) et en 2005 (pour le chiffre d'affaires). De manière schématique, on peut dire
qu'Oracle arrive en tête pour la technicité, et Microsoft pour la convivialité et la facilité d'emploi. A fonctionnalités comparables,
Oracle a la réputation d'être deux fois plus cher que ses principaux concurrents. |
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En une vingtaine d'années, le marché des SGBD s'est fortement consolidé. Ainsi dBase, le SGBD le plus utilisé des années
80-90, n'a plus qu'une importance mineure. Paradox, qui eut son heure de gloire, semble avoir totalement disparu, bien que son format
soit encore utilisé. |
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Un SGBD est principalement constitué d'un moteur et d'une
interface graphique. Le moteur est le coeur du logiciel, c'est à dire qu'il assure les fonctions
essentielles : saisir les données, les stocker, les manipuler, etc. L'interface graphique permet à l'utilisateur de communiquer
commodément avec le logiciel. Pour dialoguer avec les SGBD qui ne sont pas équipés d'une interface graphique, il faut utiliser le langage
SQL (Structured Query Language), et introduire les instructions à l'aide d'un éditeur de lignes. |
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Langage normalisé de manipulation des bases de données, SQL est utilisable avec pratiquement tous les SGBD du marché.
Cependant, chaque éditeur ayant développé son propre "dialecte" -- comme c'est toujours le cas en informatique -- il faut pouvoir
disposer d'un "dictionnaire" pour transporter une BDD d'un SGBD à l'autre. Ce "dictionnaire" a été développé par
Microsoft sous le nom ODBC (Open Data Base Connectivity). |
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4 - Le matériel (serveur de BDD) |
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Le choix du matériel informatique sur lequel on installe un SGBD est fonction, comme ce dernier, du volume des données
stockées dans la base et du nombre maximum d'utilisateurs simultanés. |
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Lorsque le nombre d'enregistrements par table n'excède pas le million, et que le nombre d'utilisateurs varie de une à quelques
personnes, un micro-ordinateur actuel de bonnes performances, un logiciel système pour poste de travail, et un SGBD
"bureautique" suffisent. Exemple : le logiciel Access 2002 de Microsoft, installé sur un PC récent, doté de 1 Go
de mémoire vive et fonctionnant sous Windows XP. |
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Si ces chiffres sont dépassés, ou si le temps de traitement des données devient prohibitif, il faut viser plus haut. Le
micro-ordinateur doit être remplacé par un serveur de BDD, dont les accès aux disques durs sont
nettement plus rapides. Le logiciel système client doit être remplacé par un logiciel système serveur (donc multi-utilisateurs), et
le SGBD bureautique par un SGBD prévu pour les grosses BDD multi-clients. Ceci dit, la structure d'une grosse base n'est pas
différente de celle d'une petite, et il n'est pas nécessaire de disposer d'un "mainframe" (une grosse machine) gérant des milliers de
milliards d'octets pour apprendre à se servir des BDD. Ce n'est pas parce qu'il gère un plus grand volume de données qu'un SGBD
possède plus de fonctionnalités. |
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Quelle que soit sa taille, le système constitué de la machine et du SGBD doit être correctement équilibré. Un serveur
de BDD doit posséder à la fois les qualités de serveur de fichier (bon accès aux disques) et celles d'un serveur d'applications
(unité centrale bien dimensionnée,
mémoire vive suffisante). En observant un serveur de BDD en cours de fonctionnement, on peut
observer les trois cas de déséquilibre suivants : |
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la machine fait du "swapping", c'est à dire qu'elle passe son temps à promener des données entre la mémoire vive et la
mémoire virtuelle (laquelle réside sur disque). Le remède consiste à augmenter la mémoire vive -- si la chose est matériellement
possible ; |
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si l'unité centrale est sous-occupée, alors que le disque dur ne cesse de tourner, la machine est sous-dimensionnée quant
à sa mémoire de masse. Les remèdes : utiliser une interface disque plus performante (SCSI), un disque dur plus rapide, un
système RAID 0. Ce cas est le plus fréquemment rencontré ; |
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si l'unité centrale est utilisée à fond, alors que les disques durs sont peu sollicités, la machine est sous-motorisée. Les
remèdes : utiliser une machine possédant des processeurs plus rapides, ou un plus grand nombre de processeurs. |
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Jusqu'à une date récente, les constructeurs de serveurs (et les éditeurs de SGBD) conseillaient à leurs clients de consolider
leurs données, en les rassemblant dans un nombre minimum de grosses BDD, installées sur un nombre minimum de serveurs surpuissants. Comme
le coût des serveurs croît exponentiellement avec le nombre de processeurs, et que le coût des licences (des SGBD) est proportionnel
au nombre de processeurs, constructeurs et éditeurs ont gagné de l'or pendant la dernière décennie. Avec l'éclatement de la bulle
Internet, les cordons de la bourse se sont resserrés, si bien que les services informatiques des entreprises commencent à recourir -
de gré ou de force - à des systèmes plus décentralisés et de taille plus raisonnable. |
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5 - L'administration de la base de données |
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L'ensemble "serveur de BDD + SGBD" constitue un système informatique dont
l'importance ne cesse de croître dans l'entreprise. La personne responsable de la maintenance et de l'évolution de ce système s'appelle
l'administrateur de la base de données. Dès que l'entreprise atteint la taille d'une grosse PME,
l'administration de la BDD peut nécessiter la présence d'une personne à temps plein, voire plus. |
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Être administrateur de BDD requiert des compétences particulières, très différentes de celles requises pour être
administrateur de réseau ou de système informatique. Il en résulte le développement de deux pôles de
compétences informatiques dans l'entreprise. On remarque que, dans l'entreprise toujours, la spécialisation des informaticiens
s'accroît. |
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Pour être complet, il faut signaler que le développement des sites web contribue à créer un troisième pôle de
compétences dans l'entreprise. Le responsable correspondant est appelé webmestre, et non "administrateur de site", parce que
le poste requiert des compétences multidisciplinaires (et pas seulement informatiques). |
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6 - Les différents modèles de bases de données |
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Les bases de données du modèle "relationnel" sont les plus répandues (depuis le milieu des années 80
environ), car elles conviennent bien à la majorité des besoins des entreprises. Nous verrons aux chapitres 5 et 6 en quoi elles
consistent. Le SGBD qui gère une BDD relationnelle est appelé "SGBD relationnel", ce qui est souvent abrégé en SGBDR. |
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D'autres modèles de bases de données ont été proposés : hiérarchique, en réseau, orienté objet, relationnel objet.
Aucun d'entre eux n'a pu détrôner le modèle relationnel, ni se faire une place notable sur le marché (sauf le relationnel objet,
prôné par Oracle, qui connaît un certain développement). |
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Malgré sa généralité, le modèle relationnel ne convient pas à toutes les BDD rencontrées en pratique. Il existe donc
des SGBD spécialisés. Les deux exemples les plus connus concernent la gestion des BDD bibliographiques (ou documentaires), et
celle des BDD géographiques gérées à l'aide d'un SIG (Système d'Information Géographique). |
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7 - Le support pratique du tutoriel |
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Pour étudier le fonctionnement des bases de données, ce tutoriel (encore appelé "cours en ligne" ou tutorial)
s'appuie sur le SGBD "Access", qui fait partie de la suite bureautique "Office" (version professionnelle) de l'éditeur
Microsoft. Access est un SGBD de milieu de gamme, commercialisé à un coût très abordable, et conçu pour être utilisable à la fois par le
développeur professionnel et l'utilisateur courant de micro-ordinateur (d'où son abord convivial). |
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La version 1 d'Access a été lancée au COMDEX, à l'automne de 1992. La version 2 date de 1994. Les versions suivantes
portent le nom de l'année : 95, 97, 2000 (publiée en 1999) et 2002 (publiée en 2001). La version 2002 possède les caractéristiques
suivantes : |
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elle peut contenir 2 Go de données au maximum. Ce chiffre est quelque peu trompeur car, en cours d'exploitation, la taille de la
base de données grossit : de nouvelles données sont générées, d'autres ne sont plus utilisées, etc. Le SGBD ne récupère la place
perdue que si on lui en donne l'ordre (compactage). Or la limite de 2 Go concerne la taille de la BDD avant compactage. La
limite pratique (la taille après compactage) peut donc être notablement inférieure à 2 Go ; |
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elle peut servir 5 à 10 utilisateurs simultanément ; |
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chaque table peut comporter 2 millions d'enregistrements au maximum. |
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Si on installe Access sur un serveur de fichiers d'entrée de gamme (qui ne coûte pas plus cher qu'un PC musclé,
mais dont les accès disques sont nettement plus rapides), on peut atteindre des volumes de données convenant à une petite PME. Au
delà, il faut utiliser un SGBD gérant de plus gros volumes de données, et l'installer sur un serveur plus puissant. |
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En fait, dans l'entreprise, c'est surtout la limitation à 5-10 utilisateurs qui restreint les usages d'Access à des opérations de taille
modestes. Mais cela ne veut pas dire qu'un logiciel bureautique comme Access ne soit utile que dans les petites PME. Il a sa place un
peu partout, et c'est la raison pour laquelle il se répand aussi vite : |
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d'abord, toutes les données manipulées dans une entreprise ne vont pas s'entasser dans une BDD unique, et il y a place pour
des SGBD de puissances diverses ; |
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ensuite, lorsqu'on recherche de l'information dans une grande base, une première interrogation permet généralement d'isoler la
petite fraction des données auxquelles on s'intéresse. Lorsque c'est possible, on a intérêt à transférer la suite des opérations
dans un tableur comme Excel ou un SGBD comme Access, qui sont plus conviviaux et où il est plus facile de manipuler les données. Ce
transfert n'est facilement praticable que si les deux conditions suivantes sont remplies : le "gros" SGBD fonctionne sous
Windows, et il permet d'exporter les résultats d'une requête vers la suite Office ; |
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enfin, même si l'on planifie la création d'une grosse BDD consultée par de nombreux utilisateurs, il peut être utile de créer
d'abord une maquette dans Access où, grâce à l'interface graphique, les développements sont beaucoup plus rapides. Lorsque la
maquette fonctionne correctement, on effectue une migration vers un SGBD plus puissant tel que
SQL Server ou DB2. Les SGBD qui fonctionnent sous Unix, et/ou ceux qui ne connaissent que leur format propriétaire, n'offrent pas
cette possibilité. |
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